Les téléspectateurs se souviennent avec émotion des aventures de la famille Ingalls dans ‘La Petite Maison dans la Prairie’. Derrière les sourires et les leçons de vie à la télévision, les relations entre les acteurs étaient parfois bien plus tumultueuses.
Michael Landon, qui incarnait Charles Ingalls, jouait aussi un rôle clé en tant que producteur et scénariste, ce qui n’était pas sans créer des tensions. Melissa Sue Anderson (Mary Ingalls) et Melissa Gilbert (Laura Ingalls) ont souvent évoqué leurs différends, révélant une dynamique complexe. Ces réalités contrastent avec l’harmonie apparente de la série, offrant un aperçu fascinant des coulisses.
Les tensions et conflits sur le plateau
Les coulisses de ‘La Petite Maison dans la Prairie’ n’étaient pas toujours aussi paisibles que les prairies qu’elles dépeignaient. Les tensions étaient palpables entre les acteurs, notamment entre Michael Landon et Karen Grassle. Grassle, qui incarnait Caroline Ingalls, a décrit Landon comme sexiste et grossier, notamment dans ses mémoires, Bright Lights, Prairie Dust. Elle a aussi révélé que Landon avait refusé de lui accorder une augmentation, accentuant les frictions sur le plateau.
Les relations entre les plus jeunes acteurs n’étaient pas non plus au beau fixe. Melissa Gilbert (Laura Ingalls) et Melissa Sue Anderson (Mary Ingalls) ont eu une relation tendue tout au long du tournage. Les deux actrices n’ont jamais vraiment réussi à s’entendre, créant une atmosphère de rivalité. Alison Arngrim, qui jouait Nellie Oleson, a décrit Michael Landon comme un homme maniaque et alcoolique. Elle a même été jusqu’à le qualifier de fou, méchant et dangereux.
Victor French, qui incarnait Isaiah Edwards, était l’un des rares à maintenir une relation amicale avec Landon. Ils étaient amis proches, et malgré les tensions sur le plateau, French est resté à ses côtés jusqu’à ce qu’il quitte la série pour devenir la star de son propre show. La complicité entre les deux hommes contrastait fortement avec les conflits omniprésents entre les autres membres du casting.
Il est aussi à noter que les problèmes personnels de Landon ont souvent déteint sur le tournage. Reconnaissant que l’alcool avait en partie détruit sa vie, Landon a vu sa réputation ternie. Son aventure avec Cindy Clerico, maquilleuse sur la série, a suscité des réactions mitigées, notamment de la part de sa première femme, Lynn Noe, ajoutant une couche supplémentaire de complexité à l’ambiance générale sur le plateau.
Les relations amicales et complices malgré les difficultés
Malgré les tensions sur le plateau, certaines relations amicales ont émergé, apportant un équilibre bienvenu à l’atmosphère parfois lourde. Melissa Gilbert et Alison Arngrim, par exemple, sont devenues de proches amies en dépit de leurs personnages antagonistes à l’écran. Cette amitié a perduré bien après la fin de la série, démontrant que les liens forgés sur le plateau pouvaient transcender les rôles interprétés.
Victor French, fidèle ami de Michael Landon, est resté un soutien indéfectible tout au long du tournage. Leur complicité était palpable, et leur relation a permis à Landon de trouver un allié dans un environnement souvent conflictuel. French, qui a incarné Isaiah Edwards, a quitté la série pour devenir la star de son propre show, mais cela n’a jamais altéré leur amitié.
Radames Pera, qui jouait John Sanderson Edwards, a aussi souligné la camaraderie qui existait entre certains membres du casting. Son expérience sur le plateau a été marquée par des moments de solidarité et de complicité, notamment avec Melissa Gilbert et Alison Arngrim.
- Michael Landon et Victor French : une amitié profonde qui a résisté aux épreuves du tournage.
- Melissa Gilbert et Alison Arngrim : une amitié inattendue mais durable.
- Radames Pera : acteur incarnant John Sanderson Edwards, témoin de la camaraderie sur le plateau.
Les relations amicales ont apporté une dimension humaine au tournage, créant des souvenirs durables pour les acteurs. Ces liens, parfois inattendus, ont permis de contrebalancer les tensions et les conflits, offrant un aperçu de la complexité des interactions humaines derrière les caméras.